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Thomas Detry fait une très bonne saison. Le Belge pointe actuellement à la 77e place mondiale. Il doit encore participer à deux tournois et espère, grâce à ceux-ci, s’installer dans le Top 50. Durant cette année 2020, parsémée de Covid-19, il est rentré 7 fois dans le Top 10 d’un tournoi du Tour Européen. Il a également pris part pour la première fois à un tournoi majeur, le plus haut niveau dans le golf.

« Je suis très heureux de mon jeu cette année, j’améliore déjà mes stats. Le premier tournoi majeur (l’US Open), c’était une expérience incroyable. J’ai joué un tour avec le numéro 1 mondial, Dustin Johnson. Tu apprends beaucoup à ce moment-là. Tu vois à quel point ces hommes sont patients. »

Thomas n’a pas participé aux Masters (4e et dernier tournoi majeur de la saison) la semaine dernière parce qu’il ne fait pas partie du Top 50 mondial. « C’est clairement un objectif d’y participer un jour, c’est un parcours incroyable. J’ai encore deux tournois cette saison pour intégrer le Top 50, même si ce ne sera pas facile. Je devrai probablement remporter un tournoi, et ce n’est pas fait. Mais si j’y arrive, je pourrai participer aux 4 majeurs en 2021. »

À 27 ans, Thomas Detry ne cache pas ses ambitions. Il ne veut pas seulement y participer, il veut aussi gagner. « Je crois en mon jeu, et je suis persuadé que j’ai ce qu’il faut pour remporter un tournoi comme le Masters. Je pense aussi que je peux devenir numéro 1 mondial. Je n’y pense pas tous les jours. Ce qui compte c’est de participer aux tournois majeurs, remporter des tournois majeurs et jouer la Ryder Cup. Mais si ça fonctionne, c’est la place de numéro 1 assurée. »

« Les Jeux Olympiques sont aussi un objectif. Tout le monde peut y remporter l’or, donc je veux ramener une médaille en Belgique. Thomas Pieters était tout près à Rio en 2016 avec sa 4e place. Ça doit être possible. Aussi bien pour moi que pour Thomas Pieters et Nicolas Colsaerts. »

Son swing est considéré comme un des plus purs sur le Tour. Mais quels sont les points que Thomas doit encore travailler ? « J’ose dire que je peux atteindre le top mondial, mais au golf il faut être patient. Je dois devenir plus fort mentalement. L’an prochain je veux surtout travailler sur mes moins bons jours. Tous les golfeurs ont un moins bon jour sur la semaine. L’idée est d’en faire un moins mauvais. Il y a toujours et des bas. Trust the process"

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